La fille qui vous a accompagné pendant 4 mois

Bonjour à toutes et à tous 🙂

Après 4 mois que je suis stagiaire chez Femmes au Secours de la Paix vous pourrez, enfin, me connaître.

Je m’appelle Serena et je suis italienne. Non, je ne suis pas en Erasmus. Mes études universitaires se sont passées en France, depuis ma licence à Nice et, maintenant, mon master à Lille. Oui, c’est un vrai changement d’environnement et de climat, mais j’ai découvert que le Nord est beaucoup plus accueillant que le Sud – désolée mes amis, vous avez d’autres qualités.

Actuellement, je suis à la fin de mon Master 1 en Relations Interculturelles et Coopération Internationale, parcours « Coopération Internationale » et apprentissage de la langue anglaise et portugaise. Le métier de mes rêves ? Je ne sais pas. Les seules choses que je sais sont mon envie de travailler soit en France soit dans un autre pays différent de l’Italie, et mon intérêt pour l’agriculture et le développement durable. On croise les doigts pour que je puisse réaliser mon stage de Master 2 dans ces domaines !

Après avoir un peu parlé de moi, je voudrais parler de mon stage chez FSP que vient de se terminer.

Dès le début je me suis sentie aimée et bien accueillie par tout le monde. Je n’aime pas trop parler ; ce n’est pas un problème de langue, c’est tout simplement ma personnalité et, malgré tout, personne ne m’a forcée à raconter ma vie. J’ai beaucoup apprécié ce geste. En plus, tout au long du stage, j’ai pu mettre en œuvre un grand nombre de connaissances et de compétences acquises à l’université : la gestion d’un site internet, réfléchir sur la mise en place d’un projet de solidarité internationale, créer un crowdfunding pour sa réalisation, répondre à un appel à projets, … J’ai eu de la chance à trouver une association comme FSP et une présidente comme Bénédicte qui m’ont permis d’apprendre beaucoup de choses non seulement sur le domaine de l’aide au développement mais aussi sur moi-même. Qu’est-ce que j’ai compris ? Que j’aime écrire et tout ce qui concerne les projets agricoles et de développement durable pour aider des populations, d’ici et d’ailleurs, à retrouver leur équilibre. Merci alors à cette expérience merveilleuse !

Principalement, je voulais écrire ce petit article pour remercier les membres de l’association mais, d’abord, il fallait vous donner un background de ma personne et de mon parcours. À partir de ce moment je m’adresserai directement aux femmes qui m’ont accompagnée.

La première que je dois mentionner c’est toi Bénédicte. Je ne peux pas expliquer en quelques mots combien je suis reconnaissante de m’avoir acceptée et traitée comme quelqu’un de ta famille. Peut-être que je n’ai pas trop donné cette impression, mais c’est la vérité. C’est grâce à toi si maintenant mes idées sur le futur sont un peu plus claires et si ma confiance en moi est augmentée énormément. Tu es une personne magnifique, toujours prête à aider les autres et ouverte à essayer des nouvelles choses. Ne perds jamais ce côté positif parce que c’est ta force.

Laurence. Lolo. C’est ton tour. Merci. Merci parce que, même sans parler, je me suis toujours sentie chez moi avec toi. Avec une simple expression sur ton visage je pouvais te comprendre, et d’après moi c’est ça l’important dans les relations. Passer les après-midis chez toi a toujours été un plaisir (et j’adore ton chat !). Merci encore et prends soin de ta santé, c’est le meilleur investissement.

J’ai encore deux petits mots pour deux autres femmes spéciales.

Nathalie Pollin. Avec toi j’ai connu le Népal, un pays qui – honnêtement – n’avait jamais été dans mes pensées sur la solidarité internationale et l’aide au développement. Malheureusement, quand on réfléchit à ces domaines la première chose qui vient à l’esprit est l’Afrique. On parle toujours des pays africains et jamais, ou presque, des autres. Je ne veux pas dire que l’Afrique en tant que continent ne devrait pas être aidée, pas du tout ! C’est la raison pour laquelle je tiens à te remercier Nathalie : grâce à toi j’ai appris à envisager d’autres possibilités et d’autres chemins. Si, maintenant, mon esprit est davantage ouvert je le dois à toi.

C’est qui la dernière femme à laquelle je veux m’adresser ? C’est toi Françoise. Quand je t’ai connue j’ai eu l’impression que tu ne m’aimais pas, mais après un certain temps j’ai compris pourquoi : ton caractère est tellement fort que j’en étais presque intimidée. Toutefois, les apparences peuvent être trompeuses. Pendant ces mois j’ai appris à mieux te connaître et je peux voir un côté plus sentimental mais, en même temps, méfiant – un peu comme moi. Tu mérites d’être heureuse et de t’entourer de personnes positives qui sachent faire ressortir la meilleure version de toi-même.

Je ne peux pas remercier chaque membre de FSP, mais sachez que je garderai toujours un excellent souvenir de chacune d’entre vous. Vous êtes toutes incroyables, ne l’oubliez jamais.

Serena